Préface à l’ouvrage "Utopies sanitaires"
01/09/2000Une réflexion d'acteur sur les pratiques médicales et les choix de santé publique des ONG médicales.
Une réflexion d'acteur sur les pratiques médicales et les choix de santé publique des ONG médicales.
Humanitaire ou non, la médecine est d'abord la médecine. Elle soigne des hommes et non des statistiques. A partir de récit d'expériences, d'enquêtes et d'études comparatives, ce livre propose une réflexion sur la diversité et les enjeux des pratiques médicales dans le monde.
Guerres, famines, épidémies, pauvreté... ces tragédies continuent à faire la une de nos journaux. Face à ces situations de crise, l'action des organisation humanitaires est de plus en plus complexe. La question de leur rôle, de l'absence de volonté politique des gouvernements, des responsabilités de la communauté internationale face aux crimes de guerre et aux violations des droits de l'homme, sont au centre des préoccupations contemporaines des acteurs humanitaires.
"Plus jamais ça" : au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'horreur causée par l'Holocauste a conduit la communauté des Etats à condamner le crime de génocide et à fonder une nouvelle organisation internationale, les Nations unies. Pourtant, un demi-siècle plus tard, la communauté internationale n'a rien fait pour empêcher le premier génocide incontestable depuis celui des Juifs : elle a laissé massacrer les Tutsis du Rwanda et s'est contentée d'envoyer une aide humanitaire alors que tout, ou presque, était consommé.
Catastrophes naturelles ou d'origine humaine : Rony Brauman expose les principes généraux de l'intervention humanitaire.
Témoins privilégiés des crises majeures qui ont secoué la planète au cours des dernières années, les volontaires de Médecins Sans Frontières en sont également des acteurs, engagés dans le seul parti qui résiste à l'usure des idéologies : celui de la solidarité.
Rony Brauman donne son point de vue sur la façon dont il conviendrait d'aider la Somalie.
De nombreuses questions ont émergé de la réponse à l'épidémie d'Ebola qui a touché l'Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016. Elle a donné lieu, au sein de Médecins Sans Frontières et au-delà, à des discussions et controverses. A l'occasion de la parution du livre « La politique de la peur: MSF et l'épidémie d'Ebola », coordonné par Michiel Hofman et Au Sokhieng de la section belge de MSF, le CRASH a organisé une conférence/débat le mardi 2 mai 2017 au siège de MSF, animée par Michèle Diaz, journaliste à Rfi et spécialiste des questions santé.
Guillaume Lachenal, historien de la médecine, dresse une lumineuse « anthropologie de la bêtise coloniale » dans son récent ouvrage 'Le médicament qui devait sauver l'Afrique, un scandale pharmaceutique aux colonies' paru en octobre 2014. La Lomidine, alors considérée par les autorités coloniales comme un remède miracle contre la maladie du sommeil, a été massivement utilisée au cours de campagnes d'injection supposées contribuer à éradiquer la trypanosomiase... malgré la découverte de l'inefficacité et de la dangerosité de la molécule.
La campagne d'éradication de la polio a permis en 25 ans une diminution spectaculaire du nombre de cas de poliomyélite dans le monde. Mais les difficultés actuelles rencontrées par le Programme - foyers de résistance sociale dans plusieurs pays, réinfection de certains pays, épidémies associées à des souches de poliovirus dérivés du vaccin - interrogent la validité de l'une des hypothèses se trouvant au fondement même de la campagne d'éradication : l'adhésion totale et entière d'une population à une mesure de santé publique, quels qu'en soient les bienfaits.
A l'occasion de son quarantième anniversaire, Médecins Sans Frontières dévoile dans l'ouvrage Agir à tout prix ? son expérience des négociations humanitaires. Récusant l'idée que « l'espace humanitaire se rétrécit », ce livre retrace l'évolution des ambitions de MSF, des obstacles qu'elle a rencontré et des stratégies politiques ayant permis (ou non) de les surmonter.