Afghanistan : MSF doit-elle accepter le risque d'assassinats ciblés ?
Une version plus courte de cet article est apparue en anglais dans The New Humanitarian le 26 novembre 2020.
Le massacre du 12 mai 2020 à la maternité soutenue par MSF à Dasht-e-Barchi (Afghanistan) pose, une fois de plus, la question de nos limites au regard des risques encourus par nos équipes. Quel est le niveau de danger acceptable pour les organisations humanitaires ? Comment fixer des limites ? Pourquoi MSF déciderait-elle de quitter Kaboul mais de rester à Herat, par exemple, ou de quitter l'Afghanistan mais de rester au Niger, au Burkina Faso, au Mali ou en Somalie, où les équipes sont également confrontées à un danger extrême ?